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De Bach, de Mozart et de Beethoven j’ai appris…

Dans son livre Le style et l’idée, Arnold Schoenberg affirme, dans un texte resté célèbre, à quel point la tradition classique et germanique reste présente dans son écriture:

 

 

 

 

« De Bach j’ai appris:

1. L’esprit du contrepoint, autrement dit l’art d’inventer des dessins musicaux qui puissent fournir matière à leur propre accompagnement.

2. L’art de bâtir une œuvre entière à partir d’un élément unique et des dessins tirés de cet élément par diverses transformations.

3. L’art de m’affranchir des « temps forts » de la mesure.

 

De Mozart j’ai appris:

1. L’art des phrases de longueurs inégales.

2. La coordination d’éléments hétérogènes en une même unité thématique.

3. L’émancipation du nombre pair de mesures dans la construction d’un thème et de ses composants.

4. L’art de créer des idées secondaires.

5. L’art de l’introduction et de la transition.

 

De Beethoven j’ai appris:

1. L’art de développer les thèmes et les mouvements.

2. L’art de varier, l’art de la variation.

(…) »

 

 

Bibliographie

Le style et l’idée  Arnold Schoenberg  éditions Buchet-Chastel

Alban Berg – Le tissage et le sens  Jean-Paul Olive  éditions L’Harmattan

Musique et montage, essai sur le matériau musical au début du XXème siècle   Jean-Paul Olive  éditions L’Harmattan

 

Jean-Michel Darrémont

 




 

 

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